Cet article contient des descriptions horriblement imagées de relations sexuelles. Il ne devrait pas être lu pas des gens de moins de 18 ans ou ne désirant pas être exposé à ce genre de contenu. Si vous n’avez pas lu l’avertissement, LISEZ-LE.
Merci à Liam Dougherty pour la traduction anglaise et le coup de main
Touriste, (déf.) :
Par opposition au voyageur, qui utilise ses pérégrinations pour apprendre, partager, enseigner et découvrir, le touriste se limite à l’accumulation de plaisirs de la chair, de photos auto-glorifiantes et de souvenirs inutiles. Les touristes se déplacent en utilisant les courants de taux de changes avantageux. Leurs habitudes parasitaires, leur tendance à voyager en meutes et leur stupéfiante ignorance font d’eux des vecteurs tristement efficaces de l’influence occidentale dans ce qu’elle a de pire. Pendant qu’ils ont un impact souvent désastreux sur les endroits et les communautés qu’ils visitent, ils gardent une attitude grossièrement enjouée, innocente et enfantine. D’horribles colonies de touristes défigurent les endroits les plus paradisiaques de la planète. Aux touristes, nous souhaitons de nombreux pickpockets, des vols d’avions retardés, des mélanomes et des MTS bénignes.
Baby-boomers, (déf.) :
Occidentaux nés entre 1945 et 1960. Génération qui, dans sa jeunesse, a promis un avenir sans guerre et sans injustice. Maintenant, les baby-boomers votent à droite, polluent plus que jamais, étendent la banlieue matérialiste vers l’infini, et endettent les générations futures. Ils ont souvent été observés en pleine application de leur puissance démographique. Celle-ci leur permet d’exercer un contrôle appréciable des processus démocratiques, souvent afin de se garantir la continuité à court-terme de leur confort financier (voir « Touriste »). Vu leurs abominables habitudes de vie (sédentarité, malbouffe, tabagisme, etc), ils coûteront bientôt une fortune impossible aux systèmes de santé, et ce, exactement au moment où les générations qui les suivent crouleront sous le fardeau leurs dettes. Puisque les baby-boomers se comportent comme un essaim, les individus sont souvent complètement inconscients de l’impact de leur génération sur les sociétés occidentales et le monde en général. Aux baby-boomers, nous souhaitons une progéniture légitimement ingrate ainsi que la faillite rapide de leurs fonds de pension.
Français, (déf.) :
Personne d’origine française. Selon son histoire, le Français a une tendance révolutionnaire, intellectuelle, travaillante, colérique, artistique, épicurienne et machiste. Le peuple français a inventé : le tabagisme, la guillotine, l’art contemporain, la république moderne, le cinéma, le kick-line et le pain-au-raisin. Les Français ont conquit Madagascar par la force des armes en 1895 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Madagascar). Jusqu’en 1960, ils y ont établi des politiques de francisation forcée qui permettent maintenant aux touristes français de converser dans leur propre langue avec leurs porteurs de bagages, leurs chauffeurs de taxis et leurs prostituées. Aux Français, nous souhaitons une solution harmonieuse à leurs problèmes grammaticaux et sociaux dans l’utilisation des pronoms personnels suivants : « nous » et « eux ».
Bien qu’elles posent toutes certains problèmes, chacune de ces créatures est individuellement facile à maintenir dans un état de dangerosité acceptable. Mais, lorsqu’elles se combinent en un seul individu, on découvre un être profondément dépravé, inconscient et cruel : le Touriste Baby-Boomer Français. Lorsque cet être découvre une île du tiers-monde dont l’économie blessée lui permet d’acheter tout ce qu’il veut pour un prix ridicule, les pires abus ont lieu.
Par exemple : la prostitution juvénile. Sur les plages et les rue de Madagascar, j’ai vu des hordes de Touristes Baby-boomers Français (j’ai des frissons à la seule mention de ces 3 mots…) se baladant sans gêne avec leurs escortes adolescentes. J’ai entendu leurs orgasmes. J’ai vu leurs jeunes victimes. En échange de leur compagnie et de leurs vagins (disons les choses telles qu’elles sont), ces jeunes filles reçoivent des sommes dérisoires pour les occidentaux en cause. Ces euros français représentent pourtant des sommes immenses pour les jeunes Malgaches et leurs communautés. 10 euros pour une fellation? Assez pour nourrir une famille de 5 personnes durant une semaine. 30 euros pour une nuit de plaisirs infinis? Assez pour acheter 20 grosses bières à un oncle manipulateur. La puissance économique est reine, ces jeunes filles n’ont pas le choix.
Le Touriste Baby-boomer Français (répétez ces mots en pensant à des mains blanches, ridées, et baguées d’or empoignant les seins naissant d’une jeune fille), lui, il a la choix. Sa demande incessante pour du cul malgache a tellement transformé certaines communautés que des bars entiers sont réservés aux rencontres entre Touristes Baby-boomers Français (pensez au lit d’hôtel souillé, à la pénétration violente, aux cris) et jeunes Malgaches. L’influx d’argent engendré par ces rencontres illicites crée des rivalités et des petits cartels qui, en plus de détourner abominablement des vies innocentes, dégradent le tissu social de la société malgache.
Chaque fois que je voyais un Touristes Baby-boomer Français (pensez à un sexagénaire souriant, suant et bedonnant qui insère son pénis boosté au viagra dans l’anus d’une adolescente se mordant les lèves de douleur) avec une petite fille sur le siège arrière de son scooter, comme un article de plage facilement transportable, je rêvais de prendre sa photo et de la mettre sur Internet.
Je souhaitais que Madame Baby-Boomer-Français voit Monsieur Supposément-En Voyage-D’affaire. J’imaginais un divorce catastrophique qui ruinerait le pervers. Et la honte de la famille, quand celle-ci découvrirait les vacances secrètes de Grand-Papa…
Toutefois, je n’oserais jamais distribuer en ligne de telles photos de Touristes Baby-boomers Français (pensez aux jurons racistes et sexistes aboyés méchamment par l’homme pendant son orgasme). Comme n’importe quel autre modeste reporter de la génération Y, je tremble devant la menace des poursuites en tribunal que ces êtres manipulent habilement, et souvent dans les pires desseins.
Malgré tout, voici le site web d’une photojournaliste ne semblant pas craindre cette sempiternelle menace : http://www.lizzie-sadin.com/reportage.php?reporef=56.
Et voici une page Picasa : (https://plus.google.com/photos/109809383447983815693/albums/5719254009954061969?banner=pwa)
Elle montre encore plus clairement des Touristes Baby-boomers Français (pensez à une liasse d’argent malgache lancée dédaigneusement à une travailleuse du sexe traumatisée, en guise de paiement pour sa première nuit dans l’industrie) la main dans le sac. L’auteur anonyme de la page invite même d’autres voyageurs à lui faire parvenir leurs photos semblables, afin qu’elles puissent être mises en ligne sans exposer le photographe. Envoyez-les par courriel au pervert_grandpa@yahoo.com. Ou faites « j’aime » à la page Facebook « Grandpa’s Secret Holidays ».
Si, quelque part sur les pages webs de ces justiciers masqués, vous voyez quelqu’un que vous connaissez (ou que vous croyiez connaître), je vous suggère un tag Facebook, le babillard du bureau ou la boîte aux lettres familiale…
Par souci d’objectivité, je dois souligner que sur les plages de Madagascar, et particulièrement à Diego Suarez, j’ai aussi observé des tripoteux d’enfants d’origine italienne.
Aussi, dans les cafés Internet des villes majeures, j’ai vu des rangées de femmes assises devant des vidéoconférences Skype affichant de vieux visages blancs. Avec une théâtralité intimidante et une conviction déconcertante, elles demandent sans cesse plus d’argent et de cadeaux. Elles prennent avantage de l’ex-client désespéré et en manque d’amour. Elles le transforment malgré lui en un pourvoyeur à faible résolution qui entretient à contre-cœur des familles appauvries de l’autre côté de la planète. Les petits copains malgaches attendent juste à l’extérieur du café Internet. Pendant qu’ils tètent leurs grosses bières achetée avec l’argent de mademoiselle, celle-ci réussit une fois de plus à faire la passe désormais fameuse. La situation se retourne, l’équation s’inverse et une question surgit : qui utilise qui?
Au moins, l’argent voyage dans le bon sens.
Maintenant que vous avez des hauts-le-cœur chaque fois que les mots « Touriste Baby-boomer Français » vous viennent en tête, vous serez obligé d’agir. Vous saurez quoi dire la prochaine fois qu’un moron vous fera des clins-d’oeils salaces en parlant de ses aventures nocturnes en Thailande, en Haiti ou à Madagascar. Ou, pour vos prochaines vacances, vous pourriez choisir de ne pas dépenser votre argent dans un pays qui ne sait pas protéger ses femmes et ses enfants. Dans la section « 2. Des chiffres alarmants » de cette page, vous trouverez une liste des pays où se pratique ce commerce.
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